Le Prophète (saw) et la nature de son exemplarité

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lundi 17 avril 2017

Le Prophète (saw) et la nature de son exemplarité

Le fait que la vie exemplaire du Prophète (saw) ne soit pas considérée comme un modèle pour la communauté, qu’elle ne soit pas considérée comme un argument dirigeant et guidant leurs vies, qu’elle ne soit pas acceptée comme un système et une méthode, ne s’accorde pas avec le fait que l’Islam est la dernière et parfaite religion révélée.

Nous retrouvons d’innombrables exemples nous démontrant que la vie du Prophète (saw) a toujours été le meilleur modèle pour chaque catégorie de communauté humaine et pour chacun des humains. Sa vie, est une vie dominée par les qualités supérieures telles que l’éthique suprême, les belles coutumes, les sentiments nobles et modérés et les hautes vertus protégeant l’homme de tomber dans le piège de la sensualité. Le riche et l’opulent, le pauvre et le nécessiteux, le faible et le délaissé, le conquérant et le commandant vainqueur, le maître et l’élève, le prêcheur et le guide, le chef de famille, le commerçant et l’artisan, le patron et l’ouvrier, en bref, chacun peut y trouver les vérités à prendre en exemple dans sa vie.

L’exemplarité du Prophète (saw) est un sujet ayant comme base le Coran et la Sounna. Tout comme dans beaucoup de sujets, les savants de l’Islam ont pris le sujet de l’exemplarité du Prophète (saw), son modèle et sa guidance à partir d’une vision globale et non partielle et, ils ont adopté comme méthode plus juste le fait de prendre en main l’ensemble des versets définissant et déterminant la position du Prophète (saw) pour les évaluer. C’est pourquoi, les sujets tels que la croyance au Prophète (saw), l’obéissance au Prophète (saw), l’opposition au Prophète (saw) etc. ont été minutieusement analysés en relation avec l’exemplarité du Prophète (saw).


LE CORAN ET L’EXEMPLARITÉ DU PROPHÈTE (SAW)

Dans le Coran, la signification de l’unique verset indiquant l’exemplarité du Prophète (saw) avec le sens du terme est ainsi: «En effet, vous avez dans le Messager d’Allah un excellent modèle [à suivre], pour quiconque espère en Allah et au Jour dernier et invoque Allah fréquemment.» Sourate 33, Les coalisés, verset 21

Le mot « ouswa » cité dans ce verset a pour signification « exemple à suivre, à imiter, modèle, échantillon ». La personne prenant comme exemple autrui, imitera tous les états de celui-ci, il s’accordera à son comportement et à son style, tout comme s’il s’assimile à lui. Au niveau de la croyance islamique l’ouswa, c’est-à-dire l’exemplarité et le modélisme, sont valables pour le bon, le beau et le bien. Ce verset, met également en avant l’importance de la sounna du Prophète (saw) dans la vie du Musulman. Car, le Coran proclame clairement que le Prophète (saw) a un caractère élevé et qu’il expose un style de vie exemplaire.

Le fait que la vie exemplaire du Prophète (saw) ne soit pas considérée comme un modèle pour la communauté, qu’elle ne soit pas considérée comme un argument dirigeant et guidant leurs vies, qu’elle ne soit pas acceptée comme un système et une méthode, ne s’accorde pas avec le fait que l’Islam est la dernière et la parfaite religion révélée. C’est pourquoi, le style de vie (sîra) que l’Envoyé d’Allah (saw) a démontré pendant les 23 années de la prophétie comprend des jugements et des principes infiniment importants pour la vie religieuse, politique, sociale et morale de toute la communauté. Ce hadith de notre Prophète (saw), peut être considéré comme l’essence des vérités indiquées dans de nombreux versets du Coran.

« Certes la parole la plus véridique est le livre d'Allah et la meilleure guidée est la guidée de Muhammad. Certes les plus mauvaises choses sont les choses nouvelles et chaque chose nouvelle est innovation, et chaque innovation est égarement et chaque égarement conduit l’homme en enfer. »  

L’exemplarité et le modélisme du Prophète (saw) ont la particularité de comprendre en eux tous les types de sounna. Tous les types de sounna sont véridiques et, il n’y a pas de place en elles à l’erroné. L’exemplarité, n’a pas été limitée avec les actes d’adoration ou les jugements juridiques exprimant l’obligation (fardh), le proche de l’obligation (wajib) et la surérogation.


LA SOUNNA ET L’EXEMPLARITÉ DU PROPHÈTE (SAW)

Les savants de l’Islam disent que les termes « sabil », « sirat-i moustaqim », « ouswa-i hassana » utilisés dans le Saint Coran, les hadiths du Prophète (saw) et les paroles des compagnons sont des paroles et des expressions exprimant la compréhension de la sounna. Toutes ces expressions, ont pour signification la voie prise, suivie, modèle à prendre en exemple. Cette voie suivie communément par l’Envoyé d’Allah (saw), ses compagnons et les croyants est appelée la sounna.

L’orientaliste Johann Fück qui parle de cette grande unité culturelle fournie par l’Islam d’une manière étonnante, trouve la raison de celle-ci dans la sounna du Prophète (saw) formant pour chaque Musulman un exemple idéal « ouswa-i hassana » et, il conclut ainsi : « La sounna, a créé le visage de l’Islam et aujourd’hui, elle lui a donné tous les traits caractéristiques que l’on rencontre de partout dans le monde islamique. » À ce point, la présentation et la description faite par le Coran du Prophète (saw), la position à laquelle il l’a installé est d’une grande importance pour nous, en effet il est nécessaire que la vie de ce personnage étant un exemple et un modèle exemplaire doit être sue jusqu’au moindre détail et sa vie avec tous ses détails doit être ouverte à toutes analyses à tout le monde. À ce sujet, les données doivent avoir été transmises aux générations postérieures de la manière la plus exacte. En regardant de ce point de vue, la vie du Prophète (saw) est unique dans l’histoire de l’humanité. 

Le Coran répète à plusieurs reprises que le Prophète (saw) n’est pas surhumain, qu’il n’est pas un Dieu mais qu’il est absolument un homme, quant au Prophète (saw), il répète sans arrêt et à chaque occasion cette vérité. Au niveau de ce sujet qui est d’une grande importance du point de vue de l’exemplarité du Prophète (saw), l’avis des savants est que chaque comportement du Prophète (saw) ne porte pas une obligation ou une surérogation mais, qu’il exprime la licité. Car, le Prophète (saw) fait des actes licites, surérogatoires et obligatoire mais, il ne fait jamais d’actes interdits. S’il commet un acte faisant partie des petits pêchers, il n’est pas laissé sur cet état, son erreur est dévoilée par Dieu afin de ne pas annuler le fait que ses actes soient pris comme preuve. L’acte du Prophète (saw) est examiné, si les indices nous démontrent que cet acte a été commis dans le but de s’approcher d’Allah celui-ci est suivi, dans le cas contraire le suivre ne sera pas compté comme une bonne action. Si son acte est d’une nature licite, celui qui le souhaite le suit et celui qui le souhaite ne le suit pas. L’exemplarité est valable autant pour les sujets à suivre fardh/wajib que pour les sujets licites.

L’exemplarité et le modélisme du Prophète (saw) a la particularité de comprendre tous les types de sounna. Tous les types de sounna sont véridiques et n’ont pas de place pour l’erroné. L’exemplarité n’a pas été limité pour les œuvres telles que les actes d’adoration ou les jugements de la shari’a ayant un caractère obligatoire, proche de l’obligatoire et surérogatoire. La définition des savants du hadith est plus en accord avec les ordres et les conseils présents dans les décrets du Coran et les matériels de la sounna et, l’accord général est dans ce sens. Leur définition est ainsi : « La sounna, c’est toutes les informations à propos de toutes les paroles, les actes, les approbations, la création, la morale et la sîra du Prophète (saw) qu’elles engendrent ou pas à un jugement de la shari’a. »   

La sounna a la particularité d’être à la deuxième position après le Coran dans la hiérarchie des preuves de la religion. Dans les hadiths du Prophète (saw), les paroles des compagnons et ceux qui les suivent (tabi’oun), le terme sounna a un sens général et comprend tous les domaines de la vie tels que la croyance, les actes d’adoration, les œuvres, la morale, le bon comportement etc.

Le besoin de concrétisation de l’idéal de l’Islam a été fourni par la sounna. Dans la concrétisation de l’avis ou la réalisation de l’idéal la sounna a transformé la théorie en réalité. C’est en elle que les valeurs de l’Islam ont été formées et ont été vivifiées. La sounna est la pratique de la servitude envers Allah (awj) par Muhammad (saw). Cette vie de servitude comprise dans les dernières vingt-deux années de sa vie a guidé tous les croyants après sa mort. Réfléchir sur la sounna du Prophète (saw) et la pratiquer a soutenu le lien entre la capacité de transition, le mouvement, la pensée, la vie et l’histoire. C’est pour cela que la sounna de Muhammad (saw) a des millions d’enseignants.        

La sounna a la particularité d’être à la deuxième position après le Coran dans la hiérarchie des preuves de la religion. Dans les hadiths du Prophète (saw), les paroles des compagnons et ceux qui les suivent (tabi’oun), le terme sounna a un sens général et comprend tous les domaines de la vie tels que la croyance, les actes d’adoration, les œuvres, la morale, le bon comportement etc.

Le matériel de la sounna, formant dans l’imaginaire de chaque Musulman une image de Muhammad (saw), se regroupe en quatre groupes :

  • Les principes relatifs aux actes d’adoration désignant le Prophète (saw) comme un adorateur d’Allah et un serviteur Lui obéissant,
  • Les textes à propos des devoirs de Muhammad (saw), formant des relations avec les autres personnes en appelant et invitant aux nouvelles vérités, un homme de l’univers vivant seulement pour sa mission,
  • Les principes à propos de Muhammad (saw) en tant qu’homme c’est-à-dire en tant que mari, père, voisin et ami,
  • Les principes prenant en main Muhammad (saw) en tant que leader dans la direction de l’état, dans le champ de bataille, dans le marché, à l’école ou à la mosquée.

Chacun de ceux-ci sont des indices se reflétant sur la vie démontrant à quel point son exemplarité, son modélisme et son guidage sont généraux. 

Nous pouvons parler de ces principes de base quant à l’application de la sounna et de l’exemplarité du Prophète (saw) :

  • Afin de se protéger de l’extrémisme, il faut suivre la sounna. Les pratiques engendrées par les différentes sounnas, ne doivent pas être perçues comme de la discrimination.
  • Nous nous devons d’évaluer le vrai et le faux dans nos pratiques selon le Livre (Saint Coran) et la sounna.
  • Certains d’entre nous comprennent la sounna seulement d’une manière extérieure. Par exemple, pour ceux qui pensent ainsi le plus important est la barbe, le taillage de la moustache, le fait de raccourcir son vêtement etc. Ceux-ci ont la prétention de pratiquer la sounna avec ces pratiques, alors que les choses très importantes restant en dehors de celles-ci sont oubliées et minimisées. Pourtant, les œuvres du cœur qui sont l’amour, la modestie, la clémence, l’inimitié, la crainte, l’espoir, l’honneur, le rappel et les invocations, la miséricorde, la générosité etc. et le reflet de ces sujets dans notre vie est plus important et plus prioritaire.
  • Quant à une partie de nous, nous considérons comme de l’attachement au Coran et à la sounna de lire des versets et des hadiths en rapport ou pas aux sujets de nos conversations. Quel sens peut-il avoir que la langue lise des versets et des hadiths sans avoir compris la nature du Coran et de la sounna, sans être rentré dans cette voie, sans suivre leurs jugements, sans organiser sa vie avec leurs lumières ? Suivre la sounna avec son comportement est plus influent et opportun que de parler.


L’INNOCENCE DU PROPHÈTE (SAW)  ET SON EXEMPLARITÉ 

Nous ne pouvons penser ensemble le fait qu’un homme soit envoyé comme exemple aux hommes et qu’il fasse en même temps des actes ne satisfaisant pas Allah (awj) ainsi que des actes considérés comme interdits. C’est pourquoi, tous les Prophètes ont l’attribut d’être innocents. Ils ne commettent pas, consciemment ou intentionnellement, des actes venant à l’encontre de la satisfaction d’Allah. Suite à une erreur ou une faute liée à un oubli, ils vont être avertis par Allah. Ces erreurs et ces fautes ne vont pas ainsi se refléter au niveau juridique pour la communauté. Le Prophète Muhammad (saw) est protégé de commettre tout acte pouvant nuire au prêche de l’Islam est fixé par les signes du Coran et par le consensus unanime. Par conséquent, le point de vue défendant le fait qu’il est protégé de faire une erreur à ce sujet et de se tromper est l’approche la plus correcte. Quant à ceux qui défendent le point de vue que le Prophète (saw) peut faire une erreur, il y a consensus sur le fait qu’il est dans ce cas immédiatement averti et corrigé par Allah (awj).

Aucun Musulman ne doutera du fait que le Prophète (saw) est innocent au sujet du prêche de la shari’a et qu’il s’appuie aux révélations venant d’Allah. Selon l’avis et l’approche générales, les sounnas appliquées par le Prophète (saw) sont un acte de la révélation. Nous comprenons une nouvelle fois, à travers les versets du Coran et les caractéristiques qui lui ont été accordés par Allah que la révélation n’est pas seulement constituée du Coran. Dans de nombreux versets du Coran, il est clairement indiqué que chaque parole et comportement du Prophète (saw) sont un signe de son Seigneur.

Alors qu’il en est ainsi au sujet du prêche de l’Islam, il est clairement indiqué que tous les types de sounna, transférées correctement à la communauté, et non déclarées incorrectes par Allah sont un guide et un exemple valable pour tous les temps. Par contre, nous ne pouvons dire que l’attachement à chacune de ces sounnas est la même. En effet, les savants musulmans ont fait attention à cette différence depuis le début, ils ont séparé à ce niveau la sounna.

Alors que les versets à propos de la croyance, de l’obéissance et de l’allégeance au Prophète (saw) étaient révélés, les compagnons n’ont pas approuvé de faire la moindre application sans prendre son autorisation et son approbation. En même temps, lorsque le Prophète (saw) donnait un jugement d’ordre mondain, les compagnons lui demandaient le pourquoi et le comment ; lorsqu’il s’agissait d’un jugement d’ordre religieux, ils parlaient et discutaient avec lui sur les points indiqués ; lorsqu’un jugement était révélé à Lui par Allah, ils posaient des questions au Prophète (saw) afin de saisir la sagesse qui s’y trouvait et, afin de comprendre la vérité.


L’EXEMPLARITÉ DU PROPHÈTE (SAW) ET LA PRATIQUE DES COMPAGNONS

Les versets d’Allah ordonnant la croyance, l’obéissance sont sur le tapis d’une manière claire. Ainsi, le Prophète (saw) invita les croyants à l’obéir, à suivre sa sounna et à éviter de venir à son encontre. Dans ce genre de situations, afin de voir l’application qu’il a suivie, il nous faut regarder aux vies des compagnons. Les transmissions exacts (sahih) nous donnent à ce sujet suffisamment de matériels. Alors que les versets à propos de la croyance, de l’obéissance et de l’allégeance au Prophète (saw) étaient révélés, les compagnons n’ont pas approuvé de faire la moindre application sans prendre son autorisation et son approbation. En même temps, lorsque le Prophète (saw) donnait un jugement d’ordre mondain, les compagnons lui demandaient le pourquoi et le comment ; lorsqu’il s’agissait d’un jugement d’ordre religieux, ils parlaient et discutaient avec lui sur les points indiqués ; lorsqu’un jugement était révélé à Lui par Allah, ils posaient des questions au Prophète (saw) afin de saisir la sagesse qui s’y trouvait et, afin de comprendre la vérité. Aucune de ces pratiques n’ont pour signification de contester le Prophète (saw), nous savons également que certaines pratiques du Prophète (saw) ont été imitées et appliquées sans connaître les causes et sans demander les raisons par les compagnons. 

Quelquefois, il est arrivé que les compagnons aient compris certains termes du Coran ou de la sounna en dehors du sens prêché et se sont tournés vers une mauvaise application, cette situation a été rectifiée par le Prophète (saw). D’autres fois, les compagnons ont fait des pratiques suivant leurs initiatives puis, ces pratiques qui ont été jugées incorrectes, ont été corrigées par le Prophète (saw). Ceux-ci sont des exemples démontrant à quel point les compagnons nommés « la génération exemplaire » ont été éduqué avec une grande attention.

Une autre attitude importante des compagnons est la méthode de résolution des problèmes qu’ils employaient lorsqu’ils étaient éloignés du Prophète (saw). Dans ces situations, ils cherchaient tout d’abord le jugement d’un problème dans le Coran, s’ils ne le trouvaient pas dans la sounna, s’ils ne le trouvaient pas non plus ils utilisaient l’ijtihad / effort de réflexion. Lorsqu’ils se retrouvaient en compagnie du Prophète (saw), ils lui exposaient le problème et prenaient son approbation, s’ils avaient fait une erreur ils la corrigeaient. Nous ne trouvons aucune situation dans laquelle les compagnons aient agi contrairement à la sounna du Prophète (saw).   

En conclusion ;

  • La nature de l’exemplarité du Prophète (saw) a été déterminée dans le Coran et la sounna et, elle forme une des acceptations principales pour les Musulmans.
  • Il n’existe aucune divergence entre les Musulmans à propos du fait que le Prophète (saw) constitue le plus bel exemple au niveau de sa morale, de ses actes, de ses paroles et de ses autres caractéristiques.
  • Il n’est pas correct de réduire l’exemplarité du Prophète (saw) à des domaines limités. Cette exemplarité est à propos de tous les domaines de la vie.
  • L’exemplarité du Prophète (saw) n’est pas importante que d’un point de vue individuel mais aussi d’un point de vue social. Sa caractéristique d’attachement et de détermination de méthode doit être réfléchi avec ces deux dimensions. 
  • L’exemplarité du Prophète (saw) et la validité de la sounna n’est pas limitée à sa vie ou pour un certain temps. Tout comme les préceptes du Coran et de la sounna les ordonnant, les pratiques de la communauté en sont une preuve.
  • L’exemplarité du Prophète (saw) et la continuité de la sounna, est l’élément le plus important contribuant l’alliance entre la vie des personnes musulmanes et de leurs communautés.
  • Le fait que la vie des compagnons soit sue, est important du point de vue de la compréhension et du discernement de l’exemplarité de l’Envoyé de Dieu (saw).
قَلَ رسول الله (صلى الله عليه و سلم ) : " كُلُّ مُسْكِرٍ خَمْرٌ , وَ كُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ , وَ مَنْ شَرِبَ الخَمْرَ فِي الدُّنْيَا فَمَاتَ وَهُوَ يُدْمِنُهَا , لَمْ يَتُبْ , لَمْ يَشْرَجْهَ فِي الآخِرَةِ. "
Le Messager d’Allah (saw) a dit :

“Tout ce qui enivre est une boisson alcoolisée et tout ce qui enivre est illicite. Celui qui boit de l’alcool en ce monde puis meurt en état de dépendance sans se repentir n’en boira pas dans l’au-delà.”

Sahih Muslim, Livre des boissons, Hadith 5218