L'annonce du Prophète Muhammad (saw) dans les Livres Sacrés

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lundi 28 décembre 2015

L'annonce du Prophète Muhammad (saw) dans les Livres Sacrés

 

Le Coran fait mention des chrétiens et apporte des remarques sur leurs croyances, leur vie et leur Livre sacré. Les penseurs musulmans, qui attribuent au Coran une place cruciale dans leurs réflexions, ont généralement observé les autres religions et plus particulièrement le christianisme d’un point de vue coranique.

Il est sans conteste très difficile de résumer un sujet si large et vaste à un écrit très court comme celui-ci. Il est donc absolument nécessaire que l’on précise clairement les limites de cette étude. Nous allons, dans un premier temps, donner un aperçu et une analyse des travaux effectués au cours de l’histoire par les savants musulmans qui ont trait des Livres sacrés dans l’objectif de prouver la prophétie de Muhammad (saw). Pour éviter toute ambiguïté que pourrait engendrer une analyse historique globale, nous allons nous limiter à une analyse de certaines œuvres classiques portant sur cette thématique.  Le premier des écrits concernés sera le texte relatant le dialogue qui a eu lieu à Bagdad, entre le patriarche nestorien Thimothée Ier (164-208/780-823) et le calife abbasside Al-Mahdi (165/781 ou 166/782). Une grande importance est attribuée à ce passage, car elle constitue la première trace écrite du dialogue interreligieux entre musulmans et chrétiens. Cet ouvrage a été rédigé par le patriarche, cependant il nous indique aussi à travers l’exemple du calife Al-Mahdi la méthodologie appliquée par les musulmans concernant la lecture et l’analyse de la Bible. La deuxième œuvre traitée est celle d’Ibn Al Layth, écrite peu de temps après le dialogue entre le patriarche et le calife. Son importance réside dans le fait qu’il soit le plus ancien écrit parvenu jusqu’à nos jours, rassemblant les passages bibliques de l’annonce du prophète Muhammad (saw). Ce document est une lettre adressée en l’an 795 ou 796 à l’empereur de Byzance Constantin VI (780-797), au nom du calife Haroun al Rachid (170/786-193/809). Le troisième ouvrage analysé est chronologiquement proche des deux précédents. Un célèbre livre écrit par un chrétien converti à l’islam, Ali Ibn Rabban al Tabari (m. 240/855), Kitab Al-Din Wa Al-Dawla. Le point commun qui rassemble ces trois œuvres est qu’elles sont les premiers exemples de la lecture et de l’analyse de la Bible, reflétant la volonté des musulmans de maîtriser les versets bibliques annonçant la venue de Muhammad (saw).

Le Coran et la Bible

Le Coran fait mention des chrétiens et apporte des remarques sur leurs croyances, leur vie et leur Livre sacré. Les penseurs musulmans, qui attribuent au Coran une place cruciale dans leurs réflexions, ont généralement observé les autres religions et plus particulièrement le christianisme d’un point de vue coranique. En conséquence, nous observons que du point de vue des musulmans, le cœur du débat et des polémiques théologiques est centré sur les sujets évoqués par le Coran et leurs arguments sont, eux aussi, tirés des enseignements coraniques. Il est suffisant pour cela d’observer que les critiques tournent généralement, d’une part, autour des sujets qui sont considérés opposés à la croyance islamique, tels que la trinité, la réincarnation, la divinisation d'Isa (Jésus) et sa crucifixion; puis d’autre part sur l’accusation de falsification du message divin, plus particulièrement sur la dissimulation de l’annonce du prophète Muhammad (saw) qui a été évoquée par Isa (Jésus) lui-même. Selon le message coranique, la prophétie est une chaîne continue. Les enseignements de chaque prophète ne se contredisant jamais, bien au contraire ils se confirment mutuellement. Ainsi, Isa (Jésus) a confirmé le message de la Torah, mais a aussi informé de la venue du prophète Muhammad (saw) (61- Al Saff/6). Et la chaîne prophétique a ainsi perduré jusqu’à atteindre la perfection, marqué par la venue de celui même que l'on nomme le Sceau des prophètes (Khatam Al Anbiya), Muhammad (saw). La reconnaissance des autres Livres sacrés dans le Coran a induit que ces Livres proviennent d’une source divine et que les jugements qui s’y trouvent sont justes. Tandis que la venue du prophète Muhammad (saw), elle, a confirmé les prophètes passés ainsi que leurs Livres. En d’autres termes, la venue du prophète comme annoncé par les prophètes passés est une attestation de leurs messages et de leurs statuts prophétiques. La parole d’Ali ibn Rabben al Tabari : “ Si l’avènement du Prophète n’avait pas eu lieu, cela aurait annulé la prophétie des prophètes passés ” résume très bien cette pensée. Selon l’auteur : “De même, qu’Allah n’est pas de nature à rompre Sa promesse, il ne démentira jamais sa parole” (Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, p. 66).

L’approche des musulmans vis-à-vis de la Bible

Nous observons que dès les premiers échanges entre chrétiens et musulmans, les savants musulmans entreprirent une vaste lecture et analyse de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’objectif principal était d’accéder aux arguments pouvant aider à réfuter certains aspects du christianisme opposés aux principes islamiques. Une des méthodes importantes a été de démontrer que la Bible elle-même ne soutient pas la trinité ou la divinisation d’Isa (Jésus). Le second élément qui poussa les musulmans à analyser les sources sacrées d’autres religions a été les versets coraniques indiquant que la venue du Prophète (saw) avait été annoncée dans les Livres passés. En particulier, les versets indiquant que la Torah et la Bible informent de l'avènement du Prophète (7-Araf /157) et la nouvelle apportée par Issa (as) (Jésus) de l’apparition d’un prophète du nom d’Ahmad (61-Saff /6) ont motivé les musulmans, très tôt dans l’histoire, à chercher un parallèle entre la Bible et le Coran. Dans un premier temps, en raison de leur maîtrise du Livre sacré, cela a surtout été entrepris par les gens du Livre (Juifs et chrétiens) convertis à l’Islam. Comme l’explique Ibn al-Jawzi (m. 597/1201), les premiers à rassembler les informations concernant la nouvelle de l’avènement du Prophète (saw) sont des convertis (Al-Wafâ bi-ahwâli’l-Mustafâ, tom I, p. 73).

Comme nous l’avons vu plus haut, l’approche du Coran concernant les Livres sacrés peut se résumer à la confirmation mutuelle. Effectivement, il a été souligné que les révélations reçues par les prophètes étant émises d’une même source divine, elles ne peuvent se contredire. Ainsi, les croyants ont été ordonnés de croire en tous les prophètes sans aucune distinction (2-Bakara/136, 285). L’approche relative à la source des Livres sacrés va effectivement dans ce sens, cependant nous observons que le Coran présente une position critique concernant l’évolution historique du Livre. Parmi les terminologies importantes du Coran, à propos des Gens du Livre (chrétiens et juifs), nous remarquons que la notion de falsification (tahrif) possède une place très significative. Dans plusieurs versets coraniques les Gens du Livre sont accusés et condamnés d’avoir falsifié le message divin. Il apparaît dans les exégèses du Coran que la falsification et l’accusation coranique de “cacher sciemment la vérité” ont été généralement expliquées par le refus d’accepter que la venue du prophète Muhammad (saw) ait été spécifiée dans les Livres sacrés. Ainsi, le célèbre exégète Al Tabari (m. 310/923) interprète le passage “cache sciemment la vérité” comme étant l’accusation de dissimuler les versets de la Bible et de la Torah annonçant la venue du Prophète Muhammad (saw) (Jâmi‘ou’l-bayân, tome I, p. 189; Tome II, p. 274-275, 375). En réalité, il est possible de dire que ce commentaire soit fondé sur d’autres versets du Coran. Plus particulièrement le verset : “Ceux à qui Nous avons donné l’Écriture connaissent bien le Prophète, comme ils connaissent leurs propres enfants. Mais certains d’entre eux cachent sciemment la vérité” (2-Al Baqara/146).

Nous observons que dès les premiers échanges entre chrétiens et musulmans, les savants musulmans entreprirent une vaste lecture et analyse de l’Ancien et du Nouveau Testament. L’objectif principal était d’accéder aux arguments pouvant aider à réfuter certains aspects du christianisme opposés aux principes islamiques. Une des méthodes importantes a été de démontrer que la Bible elle-même ne soutient pas la trinité ou la divinisation d’Issa (as) (Jésus).

La notion de falsification a pris une place importante au sein des penseurs musulmans qui ont polémiqué et critiqué l’approche des juifs et des chrétiens vis-à-vis de leurs Livres. Il a donc été souligné que le contenu des Livres sacrés, ayant subi changement et falsification, n’a plus de valeurs et de légitimité aux yeux des musulmans. Nous observons déjà au deuxième siècle du calendrier musulman et huitième du calendrier géorgien une forte présence du thème de la falsification dans la littérature apologétique. Dans son dialogue avec le patriarche Timothée Ier, le calife Al Mahdi insiste d’une part sur le fait que la Bible comportait beaucoup de versets supprimés de leurs propres mains annonçant la venue du prophète Muhammad (saw) (Mingana, “The Apology of Timothy”, p. 35, 55). D’autre part, il fait place dans son discours aux versets bibliques toujours présents dans la version actuelle pouvant être interprétés dans le sens de l’annonce du Prophète Muhammad (saw). Ainsi, le passage attribué à Moïse dans la Torah : “Le Seigneur votre Dieu vous suscitera d'entre vos frères un prophète comme moi” (deutéronome 18:15, 18) a été interprété comme un indice désignant le prophète Muhammad (saw). Effectivement, le fait qu’il a été dit que ce prophète apparaîtra parmi les frères des enfants d’Israël a été compris comme la preuve que ce prophète sera de la descendance d’Ismail (frère d'Isaac). De plus, le passage mentionnant un cavalier sur le dos d’un âne et l’autre d’un chameau (Esaïe 21:7 ) a été interprété comme étant l'attribut d’Isa (Jésus) pour le premier et Muhammad (saw) pour le second. Parmi les autres passages présentés par le calife, nous apercevons aussi les versets faisant allusion au Paraclet (Jean 14:26; 15:26; 16:7) annoncé par Isa (Jésus) qui va entendre, transmettre la parole divine et guider les gens (Mingana, “The Apology of Timothy”, p. 33-39, 50-52).

Il est possible d’observer la même approche dans la Risala d’Ibn Al Layth. Selon l’auteur, de même que ses miracles, son caractère imminent, sa réussite dans son appel et les victoires de ceux qu’ils l’ont suivi sont une preuve de sa prophétie ; la Torah et la Bible aussi confirment sa venue et sa prophétie. Cependant, comme le stipule Ibn Al Layth, les juifs et les chrétiens, par de mauvaises interprétations et explications, ont détourné le vrai sens de ces versets. Dans ce cadre, l’auteur fait majoritairement mention aux versets du deutéronome, des psaumes, du livre d’Habacuc et de la Bible de Jean. Ibn Al Layth assimile les paroles de Moïse et l’annonce d'Isa (Jésus) concernant le Paraclet au verset faisant mention d’un prophète du nom d’Ahmad dans le Coran. Selon l’auteur, le verset : “L'Eternel est venu du Sinaï, Il s'est levé sur eux de Séir, Il a resplendi de la montagne de Paran” (deutéronome 33/2) fait allusion par le Sinaï à Moise, le Séir à Isa (Jésus) et le Paran à Muhammad (saw). C’est chronologiquement le lieu de la révélation de la Torah, de la Bible puis du Coran. (İbn al-Layth, Risâla, p. 308-313).

L’œuvre d'Ali bin Rabban al Tabari, Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, débute par une présentation d’Ismail et des éloges concernant sa descendance. Puis certaines paroles de Moïse, David, Esaïe (Ichaya), Hochéa, Mika, Habacuc, Tsefanyah, Zacharie (Zakariyya), Jérémie (Yaramya), Ezechiel et Daniel sont présentés comme l’annonce de la venue et de la confirmation de la prophétie de Muhammad (saw). Ainsi, de même que les deux premiers livres, al Tabari interprète l’annonce de Moïse du deutéronome comme étant Muhammad (saw) et la montagne de Paran (deutéronome 33/2) La Mecque. Il juge que selon leur contexte, les mots présents dans les Psaumes et dans le livre d'Esaïe correspondant à la racine hamd signifient Ahmed et Muhammad. (Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, p. 66-118). Concernant sa lecture du Nouveau Testament, toujours selon al Tabari, le Paraclet annoncé par Isa (Jésus) “qui va tout leur enseigner” ne peut être autre que Muhammad (saw) (Jean 14:26). L’auteur emprunte une nouvelle voie et essaye de démontrer que selon les calculs abjadiques le Paraclet correspond à la valeur du nom Muhammad et que Muhammad Ibn Abdoullah Al Nabi Al Hadi (Muhammad fils de Abdoullah, le prophète qui guide dans la bonne voie) correspond à Muhammad Rasul Habib Tayyib (Muhammad, le prophète aimé et propre). Il ne se limite pas seulement aux paroles du Nouveau Testament provenant d’Isa (Jésus), mais utilise aussi la parole de Pierre (I Pierre 4:17) et de Paul (Galates 4:22-26) (Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, p. 118-124). Il va même plus loin et utilise des références de l’Ancien Testament utilisés en général comme argument par les chrétiens pour prouver l’annonce d’Isa (Jésus) (Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, p. 117-118). Selon l’auteur, les chrétiens ont mal interprété ces passages et les ont déviés de leur vrai sens. Il entreprend une rude critique des commentaires apportés par les exégètes chrétiens à ce sujet (Kitab Al-Din Wa Al-Dawla, p. 17, 111-112, 121,123-124).

Nous avons pu observer dans ce court traité à travers quelques exemples que les auteurs musulmans, à l’impulsion des versets coraniques et dans le cadre du dialogue et des débats avec les gens du Livre, ont créé une méthode de défense qui consiste à lire et à réinterpréter les Sources sacrées de leurs interlocuteurs conformément aux messages de l’Islam. À l’instar des chrétiens qui ont utilisé l’Ancien Testament pour prouver la prophétie d’Isa (Jésus), les musulmans ont tiré des arguments de l’Ancien et du Nouveau testament pour justifier celle du prophète Muhammad (saw). Cette situation a donné naissance à un nouveau genre littéraire appelé dalail al noubouwwa, ‘alamat al noubouwwa ou encore bashair al noubouwwa. Comme l’indique leur intitulé, l’objectif principal de ce genre littéraire est de prouver la prophétie de Muhammad (saw). Cela a été généralement entrepris en mettant en avant la morale éminente du Prophète (saw), ses miracles, les réalisations de certaines de ses prophéties et en attirant l’attention sur les caractéristiques supérieures de ses compagnons et de ceux qui ont suivi sa voie. La seconde partie de ces œuvres se constituent du rassemblement et de l’analyse des passages annonçant la venue du Prophète (saw) dans la Bible. La genèse, Ésaïe, les Psaumes et l’Évangile de Jean peuvent être cités parmi les livres les plus utilisés dans ce domaine. Les mots formés à partir de la racine Hamd, les lieux pouvant être interprétés comme La Mecque ou son voisinage, le Paraclet annoncé par Isa (Jésus) ont été considérés comme le témoignage de l’avènement de l’Islam (Cf. Lazarus-Yafeh, Intertwined Worlds, p. 83-110; Adang, Muslim Writers, p. 139-162; 264-266). Et comme nous l’avons signalé dans le dernier exemple, même le calcul numérologique de l’Arabe (Abjad) a pu être utilisé comme moyen de prouver la prophétie de Muhammad (saw). Ainsi, il a été recherché des liens entre les valeurs numérologiques de certains mots de l’Ancien et du Nouveau Testament avec le nom de Muhammad et ses attributs.

 


Bibliographie

Adang, Camilla, Muslim Writers on Judaism and the Hebrew Bible: Ibn Rabban to Ibn Hazm, Leiden: E. J. Brill, 1996.

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Dunlop, D. M., “A Letter of Hārūn al-Rashīd to the Emperor Constantine VI”, In Memoriam: Paul Kahle, eds. Matthew Black and Georg Fohrer, Berlin: Alfred Töpelmann, 1968, p. 106-115.

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İbnü’l-Leys, “Risâla”, Jamharatou rasâ’ili’l-‘Arab fī ‘usūri’l-‘Arabiyyati’l-zâhira, ed. Ahmed Zeki Safvet, Le Caire: Mustafa al-Bâbî al-Halabî, 1356/1937, tome III, p. 252-324.

Lazarus-Yafeh, Hava, Intertwined Worlds. Medieval Islam and Bible Criticism, Princeton: Princeton University Press, 1992.

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Tabarî, Abû Jâfer, Jâmi‘ou’l-bAyân ‘an ta’wîli âyi’l-Kur’ân, ed. Bachâr ‘Avwwd Ma‘rûf ve ‘Isâm Fâris el-Harastânî, Beyrut: Mou’assasatou’r-Risâle, 1994.

Watt, Montgomery W., “The Early Development of the Muslim Attitude to the Bible”, Glasgow University Oriental Society Transactions, 16 (1955-6), p. 50-62.

 

قَلَ رسول الله (صلى الله عليه و سلم ) : " كُلُّ مُسْكِرٍ خَمْرٌ , وَ كُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ , وَ مَنْ شَرِبَ الخَمْرَ فِي الدُّنْيَا فَمَاتَ وَهُوَ يُدْمِنُهَا , لَمْ يَتُبْ , لَمْ يَشْرَجْهَ فِي الآخِرَةِ. "
Le Messager d’Allah (saw) a dit :

“Tout ce qui enivre est une boisson alcoolisée et tout ce qui enivre est illicite. Celui qui boit de l’alcool en ce monde puis meurt en état de dépendance sans se repentir n’en boira pas dans l’au-delà.”

Sahih Muslim, Livre des boissons, Hadith 5218