Un éducateur de compassion : Muhammad (saw)

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Un éducateur de compassion : Muhammad (saw)

La tendresse et la compassion de Muhammad (saw), envoyé comme porteur de la miséricorde à l’univers, étaient également universelles. L’attribution des noms d’Allah aux créations est une particularité qui lui est exclusive. Car dans le verset 128 de la sourate Tawba, Allah dit lorsqu’Il décrit ses particularités : « Un Prophète, issu de vous-mêmes, est venu vers vous ! Il compatit à ce que vous endurez et il est plein de sollicitude pour vous. Il est toute bonté et toute compassion pour les croyants ! » Les attributs « Raûf » et « Rahîm » cités dans le verset sont également des noms d’Allah. Cette application des noms exclusive à notre Prophète est un signe frappant de sa bonté et de sa compassion envers les croyants. Cet illustre envoyé, éduqué par le Seigneur des univers, a dispensé un conseil parmi d’autres à l’humanité entière dans son rôle d’éducateur de la bonté et de la compassion : « Allah compatit à celui qui a de la compassion. Soyez cléments et bons envers ceux sur terre et ceux dans les cieux auront de la compassion à votre égard. » (Tirmidhî, Birr, 16)

Nous allons dans cet article, donner quelques exemples de la formidable compassion et clémence du Prophète (saw) envers les humains et les animaux. Nous nous pencherons en particulier sur son approche aux serviteurs et aux personnes handicapées

« Seigneur ! Je me réfugie auprès de Toi de ma faiblesse, de mon impuissance, du mépris et de la dérision des gens à mon égard. Ô Toi, le plus Clément des cléments ! Tu es le Seigneur des jugés faibles. Mais cela m’importe peu, tant que je ne m'attire pas Ta colère. Et Ta miséricorde est bien plus vaste pour m’épargner cela. »

Même à ses moments les plus difficiles

Notre Maître a toujours eu de l’espoir en l’humanité dans son cœur empli de tendresse, de compassion et d’affection par le Très Haut. Il n’a pas proféré de malédictions même envers ceux qui l’oppressaient. Lorsqu’on lui proposait d’invoquer la colère d’Allah, il répondait : « Certes non ! Je n’ai pas été envoyé comme malédiction mais comme miséricorde pour les univers » (Muslim, Birr, 87). Les événements durant son voyage à Taif démontrent clairement ces sentiments envers les êtres humains. Notre Bien-aimé Prophète accompagné de son fils spirituel Zayd b. Hârith s’était dirigé vers Taif où il comptait sur le soutien de ses proches et prévoyait également leur transmettre le message afin qu’ils soient eux aussi des porteurs. Les habitants de la ville lui réservèrent un accueil violent jusqu’à le faire lyncher par les enfants soutenus par les adultes de la ville. L’illustre envoyé, fatigué et abattu, se refugia tant bien que mal dans un jardin. De plus, il ne s’était toujours pas remis de la perte de son épouse et de son oncle. À ce moment où la tristesse s’abattait encore une fois sur lui, il leva les mains et implora son Seigneur par cette invocation teintée de supplications et de prières, exemplaire pour la Umma qui le suivrait : « Seigneur ! Je me réfugie auprès de Toi de ma faiblesse, de mon impuissance, du mépris et de la dérision des gens à mon égard. Ô Toi, le plus Clément des cléments ! Tu es le Seigneur des jugés faibles. Mais cela m’importe peu, tant que je ne m'attire pas Ta colère. Et Ta miséricorde est bien plus vaste pour m’épargner cela. » (Ibn Hichâm, t.2, p.68)

Une fois son invocation terminée, un esclave au nom d’Addas lui offrit quelques raisins puis se convertit à l’Islam. Alors que notre illustre Prophète (saw) retournait vers La Mecque le cœur serré par ce qu’il venait de vivre, Jibrîl l’ange de la révélation, se présenta à lui et dit : « Allah a entendu ce que les gens disent de toi. Il sait également qu’ils ont refusé de te protéger. Il t’envoie cet ange chargé du déplacement et de l’administration des montagnes. Quoi que tu veuilles, il le fera. »

L'ange salua notre Prophète (saw) avant de continuer : « Ô Muhammad ! C’est pour te servir que j’ai été envoyé. Si tu le désires, je peux les anéantir en renversant sur eux ces deux hautes montagnes. Si tu l’ordonnes je m’exécuterai immédiatement. » Notre Prophète, exemple d’une tendresse et d’une clémence sans pareille, lui donna une réponse digne de parer tous les livres d’histoires existants : « Certes non ! Je ne demanderai jamais chose pareille. Je prie mon Seigneur pour qu’Il leur accorde une descendance n’adorant que Lui, sans rien Lui associer. » (Bukhârî, Bad’ul Halq, 7)

Comme le Prophète Nûh (as), opprimé par les moqueries, les pressions et les tortures de son peuple implora son Seigneur : « Je n’en puis plus ! Viens à mon secours ! » (Qamar, 10), notre Prophète (saw) avait lui aussi présenté son désarroi à son Seigneur. Cependant, dans la suite de son invocation, le Prophète Nûh (as) implora : « Seigneur, ne laisse subsister aucun de ces négateurs sur Terre. Anéantis-les tous. » (Nûh, 26). Notre Prophète de la bonté et de la compassion (saw) eut un comportement différent et refusa la destruction de cette population qui l’avait lynché… car il avait été envoyé en tant que « miséricorde des univers ».

Notre bien-aimé Prophète (saw) avait conseillé de laisser, durant la traite, assez de lait dans les mamelles des animaux pour nourrir leurs petits. Il aperçut un jour un homme qui s’occupait de traire sa bête et lui dit : « Surtout, laisse du lait pour son petit ». Une autre fois, il aperçut une chamelle amaigrie à un tel point qu’il pouvait distinguer ses cotes sous sa peau. Il ne supporta pas cela et dit : « Craignez Dieu au sujet des droits de ces animaux muets ».

Sa tendresse envers tout être vivant

Notre Prophète (saw) qui avait une immense tendresse et compassion envers les êtres humains, était animé des mêmes sentiments envers les animaux. Le rappel que nous allons vous rapporter plus bas préserve toute sa beauté depuis des siècles.

Notre Maitre qui a réalisé des révolutions dans différents domaines, a également guidé les gens vers un changement de comportement de la société envers les animaux. Il a interdit plusieurs traditions de la Jâhiliyya comme le combat, la torture, la maltraitance, la défiguration des animaux. Il a maudit ceux qui se servaient d’eux en tant que cible. Il interdit également d’utiliser les animaux durant les concours de récitation de poésies qui se déroulaient sur les dos des chameaux lorsqu’il dit : « Allah a mis à votre disposition ces animaux que pour faciliter vos déplacements. Il a également créé la terre pour vous. Pour tout autre de vos besoins, utilisez la terre. » (Abû Dâwud, Jihâd, 61)

Ce Prophète de la miséricorde (saw) interdit la chasse des animaux pour le plaisir par cet avertissement tellement significatif : « Allah demandera bel et bien des comptes pour un moineau tué voire même un animal plus petit. » (Nasâi, Dahaya, 42). Il est possible d’observer la même sensibilité dans les conseils qu’il dispense à son petit-fils spirituel Usâma b. Zayd : « Usâma, surtout sois attentif envers les animaux qui sont sous ta responsabilité. Sinon, ils se plaigneront de toi à Allah le Jour du Jugement. »

Notre cher Prophète (saw) était tellement soucieux du bien-être des animaux qu’il demanda aux propriétaires de faire attention à leurs ongles et de bien les couper de peur qu’ils ne blessent les bêtes durant la traite. De plus, il avertit également au sujet de la traite en disant de laisser assez de lait dans les mamelles des animaux pour nourrir leurs petits. Il aperçut un jour un homme qui s’occupait de traire sa bête et lui dit : « Surtout, laisse du lait pour son petit ». Une autre fois, il aperçut une chamelle amaigrie à un tel point qu’il pouvait distinguer ses cotes sous sa peau. Il ne supporta pas cela et dit : « Craignez Dieu au sujet des droits de ces animaux muets » (Abû Dâwud, Jihad, 44).

Ces conseils avaient profondément touché les compagnons du Prophète (saw), éduqués auprès de lui, qui furent témoins de sa sensibilité à ce sujet. D’ailleurs, Anas (ra) rapporte : « Lorsque nous nous arrêtions lors d’un voyage pour passer la nuit, nous ne priions ni ne mangions tant que nous n’avions pas déchargé les animaux ». Nos historiens rapportent qu’il y avait autrefois des centres de soins appelés « ghurabâ khâna-i laklakân » (foyer des cigognes blessées) pour les cigognes, grandes voyageuses et autres oiseaux blessés ou dans le besoin. On avait créé des associations pour financer ces centres de soins et autres abris pour oiseaux.

Ces actions découlent du message divin rapporté par Muhammad (saw) éducateur de la compassion et sont le reflet de ses hadiths sur la société et l’histoire.

Si un croyant choisit de suivre les recommandations de notre bien-aimé Prophète (saw) et se comporte avec eux dans la bonté et la compassion, paye leur salaire régulièrement et en plus leur fait des cadeaux et les rend heureux, alors pouvons-nous concevoir que ce croyant est parmi les compagnons tels qu’Abû Dhar et Omar (r.huma) qui ont suivi les recommandations de notre Prophète (saw).

La compassion de notre Prophète envers les serviteurs

Les êtres humains naissent libres. Cependant certaines sociétés et systèmes ont catégorisé les êtres libres en esclaves à certaines périodes et leur ont généralement fait subir un calvaire. Lorsque l’Islam a été envoyé à toute l’humanité par l’intermédiaire de notre bien-aimé Prophète (saw), l’esclavagisme dans toute sa cruauté perdurait en Arabie ainsi qu’au sein de civilisations importantes comme Byzance et l’Iran.

Selon les Arabes, un esclave n’avait pas d’autre perspective de vie. Il est possible d’affirmer que dans un tel contexte, l’Islam envoyé pour le salut de l’humanité et son Messager, ont supprimé graduellement et définitivement l’esclavage.

Notre bien-aimé Prophète (saw) doit ce succès non seulement au fait qu’il soit une « miséricorde pour les univers » mais également en grande partie grâce à son exemplarité, ses rappels et avertissements réguliers à ce sujet. Sa sensibilité au sujet de l’esclavage est perceptible notamment dans ses dernières paroles avant de quitter ce monde : « Craignez Allah au sujet des droits des esclaves que vous possédez. »

Nous savons bien qu’il est impossible d’abolir soudainement une tradition enracinée dans une société depuis de longues années. Notre Prophète (saw) a usé de certaines techniques pour rendre leur liberté à ceux l’ayant perdue lorsqu’ils ont été faits prisonniers durant une bataille ou qu’ils ont été achetés. La plupart de ces techniques sont basées sur des versets impératifs du Coran. En effet, il contient plusieurs versets encourageant la liberté des esclaves.

Notre Maitre (saw) a montré le premier exemple de l’abolition de l’esclavage et de l’impossibilité pour un esclave de demeurer ainsi lié lorsqu’il accorda sa liberté à son esclave Zayd b. Hârith et le déclara fils spirituel. Après cela, il annonça la bonne nouvelle : « Quiconque libère un croyant de l’esclavage, Allah sauve de l’enfer autant de ses membres qu’en dispose l’esclave » (Bukhârî, Itq 1 ; Muslim, Itq, 24). Ce conseil encouragea les compagnons fortunés comme Abû Bakr (ra) qui libera presque quarante personnes dont certains grands compagnons comme Bilâl et Suhayb. Notre bien-aimé Prophète, pendant qu’il continuait ses efforts pour la libération des esclaves, dispensait également des avertissements réguliers concernant le bon traitement des esclaves qui travaillaient comme serviteur/ouvrier : « Ils sont vos frères et sœurs. Allah les a mis à votre service. Quiconque possède un serveur/ante, qu’il le nourrisse de ce qu’il mange lui-même, qu’il l’habille de ce qu’il porte lui-même. Qu’il ne le charge pas d’une chose qu’il n’est pas capable d’accomplir lui-même ou l’aide dans sa tâche » (Bukhâri, Iman, 22 ; Abû Dawud, Adab, 133). Ces conseils du Prophète (saw) ont fait grand bruit auprès des compagnons. Une fois, Abû Dhar (ra) coupa en deux un beau tissu avec lequel il voulait se vêtir pour en donner une moitié à son serviteur. Une autre fois, Omar (ra) entra à pieds à Qudus (Jérusalem) car c’était le tour de son serviteur de prendre la monture. Ils n’ont jamais méprisé ces gens qui par besoin, assuraient leur subsistance et leur survie en les servant. Ils leur ont réservé un des meilleurs traitements. Le conseil de notre Prophète (saw) leur a servi de guide dans cette voie : « Ne parlez pas de vos serviteurs comme des “esclaves” mais dites-leur “mon fils, ma fille”. Et qu’ils vous répondent par “maitre”. Car vous tous êtes des serviteurs et votre seigneur est Allah. » (Muslim, Alfaz, 14).

Il nous est possible d’apercevoir certaines réflexions des actions et conseils de notre bien-aimé Prophète (saw) de nos jours. Il existe des personnes qui conçoivent, offrent des services dans la vie sociale et subviennent ainsi à leurs besoins. Certaines personnes occupent des postes portant différents noms, dans des organismes publics et privés, ou encore des personnes qui nous aident à entretenir notre maison. Il y a encore de nos jours, dans les campagnes, des gens qui travaillent temporairement ou régulièrement en tant qu’ouvrier. Si un croyant choisit de suivre les recommandations de notre bien-aimé Prophète (saw) et se comporte avec eux dans la bonté et la compassion, paye leur salaire régulièrement et en plus leur fait des cadeaux et les rend heureux, alors pouvons-nous concevoir que ce croyant est parmi les compagnons tels qu’Abû Dhar et Omar (r.huma) qui ont suivi les recommandations de notre Prophète (saw).

« Montrer la voie à quelqu’un qui n’a pas la vue est une aumône. Aider une personne qui ne peut ni entendre ni parler à exprimer son souci, est également une aumône ». Il conseilla la tendresse, la compassion et la disponibilité envers les personnes handicapées afin de gagner la satisfaction d’Allah.

La consolation de notre Prophète (saw) aux personnes handicapées

L’être humain est un être « précieux » dans toutes les religions sacrées. L’Islam en particulier considère l’être humain comme « le plus honorable/précieux des créatures ». Car l’humain a été créé « de la plus belle des manières », « Allah lui a insufflé une âme », il a ainsi reçu une capacité divine et s’est élevé au statut de « représentant d’Allah » sur terre. L’être humain qui dispose d’une telle particularité, même s’il lui arrive à la naissance ou par la suite de porter un handicap, n’aura rien perdu de cette particularité.

Plusieurs versets du Coran exposent le point de vue de l’Islam sur les personnes handicapées et ceux relatant l’anecdote d’Abdullah b. Umm Maktûm (ra) sont à eux seuls suffisants. Comme vous le savez probablement, les premiers versets de la sourate Abasa parlent d’Abdullah b. Umm Maktûm (ra), une personne aveugle venue demander quelques informations au Prophète (saw) au sujet de l’Islam et ce qui s’en suivi.

Notre Prophète de miséricorde (saw), après avoir reçu ces versets qui le corrigent et lui montrent la conduite à suivre par tous les musulmans à ce sujet, a toujours réservé une attention et une affection particulières à l’égard d’Abdullah b. Umm Maktum (ra). C’est comme si la sourate Abasa a été un moyen d’envoyer un message par-delà les siècles au sujet des personnes handicapées qui ont/vont toujours exister.

Lorsque l’on observe la vie de notre bien-aimé Prophète (saw), il est possible de constater qu’il s’est personnellement occupé des personnes handicapées et ne les a pas tenues responsables de ce qu’ils ne pouvaient assumer. Il donna quelques fonctions publiques à certains d’entre eux au niveau de leurs capacités et ils acquirent ainsi une considération auprès de la société.

Il leur permit de cette manière d’être moins dépendants de leur entourage et il tenta de leur faire une place respectable dans la société en leur donnant de l’importance et de l’attention. Par exemple, il instaura des lois facilitant le commerce aux personnes handicapées afin de les aider à trouver un travail approprié à leur situation.

Il est également intéressant de voir que notre bien-aimé Prophète nomma Abdullah b. Umm Maktum (ra), un compagnon non-voyant, en tant que son représentant à Médine lorsqu’il quittait la ville. En plus de cela, il eut également des discours réconfortants envers les personnes handicapées et des avertissements concernant leur traitement. Voyons quelles étaient les paroles traversant les siècles, de notre bien-aimé Prophète annonceur de bonne nouvelle et avertisseur (saw), en d’autres termes Bachîr et Nazîr : « Allah a dit : “Si mon serviteur que j’éprouve en lui prenant la vue patiente à sa situation, je lui donnerai en échange de ses yeux si chers le paradis” » (Tirmidhî, Zuhd, 58 ; Bukhârî, Mardâ, 7). Il faut également prendre en considération cet avertissement : « Allah maudit quiconque dévie une personne non-voyante de son chemin. »

Il est possible d’affirmer, en se basant sur le comportement et les conseils de notre bien-aimé Prophète (saw) qu’il est interdit de donner un surnom aux gens dans le verset 11 de la sourate Hujûrat. Il est donc indigne d’un croyant de traiter une personne handicapée ou de parler de lui en son absence en utilisant des surnoms tels que « aveugle, boiteux, sourd, manchot, idiot, attardé, fou ». Ce genre de comportement blesserait notre Prophète (saw) qui a dit à sa Oumma : « Montrer la voie à quelqu’un qui n’a pas la vue est une aumône. Aider une personne qui ne peut ni entendre ni parler à exprimer son souci, est également une aumône » (Ahmad b. Hanbal, V, 168-169, 154). Il conseilla la tendresse, la compassion et la disponibilité envers les personnes handicapées afin de gagner la satisfaction d’Allah. Nous voulons clore le sujet en transmettant un souvenir de notre Prophète (saw) durant l’ère de félicité en espérant qu’il touche notre vie, notre quotidien.

L’un des compagnons avait perdu presque la totalité de sa vue et avait du mal à se rendre à la mosquée pour les prières. Obligé de prier chez lui, il voulut inviter le Prophète (saw) afin qu’il puisse avoir une prière satisfaisante pour lui-même : « Ô Envoyé d’Allah, peux-tu venir chez moi prier deux unités ? » Le lendemain, notre bien-aimé Prophète (saw) se rendit chez lui avec Abû Bakr (ra), son meilleur ami. Il fit ce que cet homme lui demanda et guida deux unités de prières.

Tu es celui qui compatis à la Oumma

Tu es l’annonceur de la bonne nouvelle, l’avertisseur, l’inviteur

Tu es celui qui rapproche le serviteur à Allah

Tu es celui qui illumine mes nuits

Ô témoin de la Vérité, montre ton visage

Le serviteur, par ta vue, veut se faire connaitre

[Hayrettin Karaman]

قَلَ رسول الله (صلى الله عليه و سلم ) : " كُلُّ مُسْكِرٍ خَمْرٌ , وَ كُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ , وَ مَنْ شَرِبَ الخَمْرَ فِي الدُّنْيَا فَمَاتَ وَهُوَ يُدْمِنُهَا , لَمْ يَتُبْ , لَمْ يَشْرَجْهَ فِي الآخِرَةِ. "
Le Messager d’Allah (saw) a dit :

“Tout ce qui enivre est une boisson alcoolisée et tout ce qui enivre est illicite. Celui qui boit de l’alcool en ce monde puis meurt en état de dépendance sans se repentir n’en boira pas dans l’au-delà.”

Sahih Muslim, Livre des boissons, Hadith 5218