13 - L’année du chagrin

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13 - L’année du chagrin

En l’an 10 de la mission prophétique, Abou Talib, l’oncle du Prophète (saw) qui l’avait toujours soutenu et son épouse Khadija, avec laquelle il avait vécu pendant vingt-cinq ans une vie heureuse, décèdèrent l’un et l’autre avec trois jours d’écart (10 Ramadan/19 avril 620). Leur disparition affecta profondément le Messager d’Allah (saw) et les Musulmans. Pour cette raison, cette année fut nommée Sanat Al Houzn (Âm Al Houzn, l’année du chagrin). À la mort d’Abou Talib, Abou Lahab qui était chef du clan hachémite dut, sous l’insistance de ses soeurs, se résoudre à prendre sous sa protection le Messager d’Allah (saw) dont il ne reconnaissait pas la prophétie. Seulement, après un certain temps et à l’instigation d’Ouqba b. Abou Mouayt et Abou Jahl, il revint sur sa décision. Aussi, lors de son retour de Tâif, le Prophète (saw)  ne put entrer à la Mecque qu’en vertu de la protection que lui accorda un autre polythéiste qurayshite.

قَلَ رسول الله (صلى الله عليه و سلم ) : " كُلُّ مُسْكِرٍ خَمْرٌ , وَ كُلُّ مُسْكِرٍ حَرَامٌ , وَ مَنْ شَرِبَ الخَمْرَ فِي الدُّنْيَا فَمَاتَ وَهُوَ يُدْمِنُهَا , لَمْ يَتُبْ , لَمْ يَشْرَجْهَ فِي الآخِرَةِ. "
Le Messager d’Allah (saw) a dit :

“Tout ce qui enivre est une boisson alcoolisée et tout ce qui enivre est illicite. Celui qui boit de l’alcool en ce monde puis meurt en état de dépendance sans se repentir n’en boira pas dans l’au-delà.”

Sahih Muslim, Livre des boissons, Hadith 5218